Les Muses

un spectacle de

Claire Couture

et Matilde Le Qellec

 

mise en scène de

Stanislas Grassian

 

1h10

 

avec :

Claire Couture : La Vénus de Botticelli

Florence Coste : Marilyn de Andy Warhol

Matilde Le Qellec : La Joconde de De Vinci

Amandine Voisin : La Danseuse de Degas

 

  

Création Avignon 2016

du 7 au 31 juillet 2016 à 20h30

 

Théâtre du Petit Louvre

23 rue Sainte Agricole - Avignon

 

Réservation : 04 32 76 02 79

 

Nous sommes transportés dans un musée, la nuit. Comme toutes les nuits, trois œuvres, La Joconde, La Naissance de Vénus, La Danseuse de Degas, se réveillent et sortent de leur cadre. Elles découvrent une quatrième œuvre, (Marylin Monroe d’Andy Warhol) qui vient d’arriver de l’étranger. Toutes quatre ont une personnalité affirmée et vont devoir apprendre à se connaître, à découvrir leurs qualités et leurs défauts. Ce qui touche et enchante, c’est qu’elles nous renvoient notre propre image, elles nous ressemblent et nous nous attendrissons devant la blessure, la faille avouée, nous rions devant le dénuement... Belles et sublimes déesses qui se font porte-parole de nos doutes, de nos colères, de nos passions. Un voyage dans le temps et dans les œuvres où l’on voit qu’entre le XVe siècle et nos jours les hommes ont peu changé tandis que les femmes combattent toujours pour une place plus juste.

Entre burlesque et tragédie à la Almodovar, un quatuor de femmes libres et hors cadre livrent un spectacle musical décoiffant, où se mêlent chants polyphoniques et chorégraphies.

 

Le style est celui de la comédie. Il surprend car il apporte une rupture avec l’idée que l’on se fait de ces œuvres majeurs qui imposent admiration et respect. Derrière le cadre, les muses ont une vie, on est touché de découvrir leur sensibilité, leur esprit, leur âme derrière l’icône. Sur scène la reproduction des quatre muses est fidèle aux œuvres d’origine. Leur grâce subjugue. Une fois le dernier visiteur parti, la plainte se fait entendre, la peinture et le bronze se délitent. Voilà les immortelles devenues simples mortelles. « Les Muses », c’est un choc 

des styles, des genres, des époques, un voyage ana- chronique à travers le temps pour découvrir qu’entre le XVe siècle et aujourd’hui nous sommes toujours conduits par le même désir : celui d’être aimé.